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Emile ZOLA

(1840 - 1902)

Emile Zola est né à Paris, dans un appartement, le 2 avril 1840.

Vers l’âge de 3 ans, il déménage pour Aix. Ses copains sont Cézanne (peintre), Marguery (écrivain) et Baille (scientifique).

Son père (constructeur du canal d’Aix) meurt lorsque Emile à 7 ans et la misère s’installe.

A 17 ans, il part à Paris avec sa mère. C’est pour lui un déchirement et déracinement total. IL passe son Bac à Paris et échoue (mention : nul en littérature) ; le repasse à Marseille et le loupe de nouveau. Il remonte à Paris et vit dans une grande misère pécuniaire auprès de sa mère. Il trouve un emploi de gratte-papier et démissionne 2 mois après.

De père Italien et de mère Française, il se fait naturalisé Français.

Toutefois, son passe temps favori est d’écrire des vers et de longues lettres à ses amis restés dans le midi. Il a tellement faim que parfois, il attrape et tue des oiseaux au bord de sa fenêtre pour les manger.

 Sur recommandation, il trouve enfin un emploi chez « Hachette » où il ficelle des paquets de livres pour 100 frs de salaire mensuel. Quelque temps après il travaille au service « publicité » pour 200 frs de salaire mensuel.

Sa première édition, en 1864 (24 ans) s’intitule « Les contes à Ninon » ; ce sont des petites nouvelles. Son 1er roman publié « Confession de Claude » retrace sa biographie. Après quelques temps, il quitte son emploi et devient écrivain professionnel.

A cette époque, il habite le quartier des Batignolles et rencontre Alexandrine Meley, sa future compagne qu’il épousera à 30 ans. Il devient critique littéraire  du journal « l’événement » en 1866 (26 ans).

Son 1er Grand roman, en 1867 (27 ans), « Mariage d’amour », tiré d’un fait divers, transformé en « Thérèse Raquin » attise des critiques plutôt défavorables. Mais l’essentiel pour Zola est qu’on parle de lui pour être connu quitte à créer des divergence d’opinion et des polémiques.

Puis un projet se forme dans son esprit, il décide de retracer  l’histoire d’une famille en 10 volumes : ce sera les Rougon-Macquart, écrit sur 10 années, avec tous les problèmes d’hérédité. Mais, la guerre de 1870 (30 ans) suspend son projet. 

Il se réfugie à Bordeaux, trouve un emploi et fair venir sa femme et sa mère. Après la guerre, ils réintègrent l’appartement des Batignolles et retrouve son manuscrit la série des Rougon-Macquart « La fortune des Rougon ». Pour la suite, il écrit 2 à 3 pages par jour, d’une seule volée, sans se relire. Ensuite viennent « La curée » (très critiquée, car histoire d’inceste et « Le ventre de Paris » 

Zola a été très critiqué car il préférait écrire des vérités (laideur, vice) aussi dures, franches, immorales et brutales sont-elles que de rester dans l’hypocrisie, les non-dit.... Par ce fait, il créé LE NATURALISME, fini les romans qui font rêver, divertissent mais bonjour la littérature ÉDUCATIVE. 

A 34 ans, il publie « La conquête de Plassans », ensuite « La faute de l’abbé Mouret », « Son excellence Eugène Rougon », « L’assommoir » qui fait un énorme succès : les bourgeois critique, les modestes se reconnaissent, « Une page d’amour », « Nana », . 

Pour chaque roman, il va sur le terrain, s’informe, lit sur le sujet à traiter, note chaque détail et classe le tout dans différentes pochettes. Il parle de la condition humaine et ceci pour faire réagir la bourgeoisie et faire bouger les choses pour les basses classes. 

« Pot Bouille » : histoire d’adultère dans la haute bourgeoisie. « Au bonheur des dames » plus modéré, qui dépeint les bonheurs d’un grand magasin ; à son goût un roman trop traditionnel et donc, il revient à la noirceur avec « La joie de vivre ». Pour « Germinal », il se rend dans les mines au Nord de la France. A 45 ans, il écrit « L’œuvre » qui traite de l’art et plonge dans ses souvenirs pour écrire sur le sujet ayant côtoyé beaucoup d’écrivains, peintres... « La terre » est son prochain livre retraçant l’amour des paysans pour la terre écrit avec exagération comme à son habitude. 

En 1887 (47 ans), Zola pèse 96 kg, taille 1,14 m ; il se met au régime et pense écrire un roman moins virulent, violent et caricatural que les précédents ; ce sera « Le rêve ». 

Zola a 48 ans et >Jeanne, orpheline de 20 ans entre au service de sa femme Alexandrine en mai 1888. Le 11/12/1888, Émile et Jeanne qui est installée à paris par Zola deviennent amant. Le 20/9/1889, Denise naît de cette union cachée. 

Il crée ensuite « La bête humaine » (histoire de trains) qui lui procure un énorme succès de vente. « L’argent » qui parle du milieu bancaire et « La débâcle » (guerre de 1870 perdue par la France devant l’Allemagne). 

Jeanne est de nouveau enceinte, mais Zola doit partir avec Alexandrine en voyage. Un garçon naît durant son absence. Il est prévenu dans « Le Figaro » par un message codé qu’il a mis au point avec un ami (Faisan pour un garçon, faisane pour une fille). A son retour et par lettre anonyme, sa femme apprend la liaison de Zola et folle de rancune et jalousie, va faire un scandale chez la maîtresse de son mari et par la suite, s’en accorde tant bien que mal pour pouvoir rester Madame Zola et avec le temps, reçoit même les enfants au domicile, n’ayant pu en avoir.