Emile Zola est
né à Paris, dans un appartement, le 2 avril 1840. Vers l’âge
de 3 ans, il déménage pour Aix. Ses copains sont Cézanne (peintre), Marguery
(écrivain) et Baille (scientifique). Son père
(constructeur du canal d’Aix) meurt lorsque Emile à 7 ans et la misère
s’installe. A 17 ans, il
part à Paris avec sa mère. C’est pour lui un déchirement et déracinement
total. IL passe son Bac à Paris et échoue (mention : nul en littérature) ;
le repasse à Marseille et le loupe de nouveau. Il remonte à Paris et vit dans
une grande misère pécuniaire auprès de sa mère. Il trouve un emploi de
gratte-papier et démissionne 2 mois après. De père
Italien et de mère Française, il se fait naturalisé Français. Toutefois, son
passe temps favori est d’écrire des vers et de longues lettres à ses amis
restés dans le midi. Il a tellement faim que parfois, il attrape et tue des
oiseaux au bord de sa fenêtre pour les manger. Sur
recommandation, il trouve enfin un emploi chez « Hachette » où il
ficelle des paquets de livres pour 100 frs de salaire mensuel. Quelque temps après
il travaille au service « publicité » pour 200 frs de salaire
mensuel. Sa première édition,
en 1864 (24 ans) s’intitule « Les contes à Ninon » ; ce sont
des petites nouvelles. Son 1er roman publié « Confession de
Claude » retrace sa biographie. Après quelques temps, il quitte son
emploi et devient écrivain professionnel. A cette époque,
il habite le quartier des Batignolles et rencontre Alexandrine Meley, sa future
compagne qu’il épousera à 30 ans. Il devient critique littéraire
du journal « l’événement » en 1866 (26 ans). Son 1er
Grand roman, en 1867 (27 ans), « Mariage d’amour », tiré d’un
fait divers, transformé en « Thérèse Raquin » attise des
critiques plutôt défavorables. Mais l’essentiel pour Zola est qu’on parle
de lui pour être connu quitte à créer des divergence d’opinion et des polémiques. Puis un projet
se forme dans son esprit, il décide de retracer
l’histoire d’une famille en 10 volumes : ce sera les
Rougon-Macquart, écrit sur 10 années, avec tous les problèmes d’hérédité.
Mais, la guerre de 1870 (30 ans) suspend son projet. Il se réfugie
à Bordeaux, trouve un emploi et fair venir sa femme et sa mère. Après la
guerre, ils réintègrent l’appartement des Batignolles et retrouve son
manuscrit la série des Rougon-Macquart « La fortune des Rougon ».
Pour la suite, il écrit 2 à 3 pages par jour, d’une seule volée, sans se
relire. Ensuite viennent « La curée » (très critiquée, car
histoire d’inceste et « Le ventre de Paris » Zola a été très
critiqué car il préférait écrire des vérités (laideur, vice) aussi dures,
franches, immorales et brutales sont-elles que de rester dans l’hypocrisie,
les non-dit.... Par ce fait, il créé LE NATURALISME, fini les romans qui font
rêver, divertissent mais bonjour la littérature ÉDUCATIVE. A 34 ans, il
publie « La conquête de Plassans », ensuite « La faute de
l’abbé Mouret », « Son excellence Eugène Rougon »,
« L’assommoir » qui fait un énorme succès : les bourgeois
critique, les modestes se reconnaissent, « Une page d’amour »,
« Nana », . Pour chaque
roman, il va sur le terrain, s’informe, lit sur le sujet à traiter, note
chaque détail et classe le tout dans différentes pochettes. Il parle de la
condition humaine et ceci pour faire réagir la bourgeoisie et faire bouger
les choses pour les basses classes. « Pot
Bouille » : histoire d’adultère dans la haute bourgeoisie.
« Au bonheur des dames » plus modéré, qui dépeint les bonheurs
d’un grand magasin ; à son goût un roman trop traditionnel et donc, il
revient à la noirceur avec « La joie de vivre ». Pour « Germinal »,
il se rend dans les mines au Nord de la France. A 45 ans, il écrit « L’œuvre »
qui traite de l’art et plonge dans ses souvenirs pour écrire sur le sujet
ayant côtoyé beaucoup d’écrivains, peintres... « La terre » est
son prochain livre retraçant l’amour des paysans pour la terre écrit avec
exagération comme à son habitude. En 1887 (47
ans), Zola pèse 96 kg, taille 1,14 m ; il se met au régime et pense écrire
un roman moins virulent, violent et caricatural que les précédents ; ce
sera « Le rêve ». Zola a 48 ans
et >Jeanne, orpheline de 20 ans entre au service de sa femme Alexandrine en
mai 1888. Le 11/12/1888, Émile et Jeanne qui est installée à paris par Zola
deviennent amant. Le 20/9/1889, Denise naît de cette union cachée. Il crée
ensuite « La bête humaine » (histoire de trains) qui lui procure un
énorme succès de vente. « L’argent » qui parle du milieu
bancaire et « La débâcle » (guerre de 1870 perdue par la France
devant l’Allemagne). Jeanne est de nouveau enceinte, mais Zola doit partir avec Alexandrine en voyage. Un garçon naît durant son absence. Il est prévenu dans « Le Figaro » par un message codé qu’il a mis au point avec un ami (Faisan pour un garçon, faisane pour une fille). A son retour et par lettre anonyme, sa femme apprend la liaison de Zola et folle de rancune et jalousie, va faire un scandale chez la maîtresse de son mari et par la suite, s’en accorde tant bien que mal pour pouvoir rester Madame Zola et avec le temps, reçoit même les enfants au domicile, n’ayant pu en avoir.
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